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Business angel est une personne physique qui investit une part de son patrimoine (à partir de 5000€) dans une entreprise innovante à potentiel et qui, en plus de son appui financier, met gratuitement à disposition de l’entrepreneur, ses compétences, son expérience, ses réseaux relationnels et une partie de son temps.
L’investissement dans une société innovante en création comporte généralement un très fort risque contrebalancé avec un gain potentiel en capital très important. Il s'accompagne d'avantages fiscaux :
Il existe un dispositif appelé « avantage Madelin » : pour toute souscription au capital d’une PME, il est prévu un crédit d’impôt à hauteur de 25% des sommes investies (maximum de 20 K€ pour un célibataire et de 40 K€ pour un couple, réduction plafonnée à 10 K€ la 1ière année), à condition de conserver les titres pendant 5 ans.
- Loi TEPA (Loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat)
Pendant l’été 2007, une mesure appelée : « Réduction d’ISF en faveur des investissements dans le capital des PME et des dons effectués au profit d’organismes d’intérêt général » a été votée. Mais elle a été modifiée en 2010, puis abrogée en 2011, abrogation qui s'accompagne de la suppression de plusieurs dispositifs d’exonération, notamment ceux liés à une condition de durée de conservation des titres de sociétés.
France Angels (Fédération française des réseaux de Business angels) voudrait passer à la vitesse supérieure et professionaliser les investisseurs pour créer un statut de « business angels ».
Les banques et les assureurs ferment les vannes. France Angels prend le contre-pied.