le contrôleur de gestion

sources :
mes expériences, mais aussi programme du DCG et "observatoire" 2011 de la DFCG

L'activité du contrôleur de gestion est principalement centrée sur le reporting interne, les prévisions et le budget. Pour cela, il rassemble puis synthétise des informations provenant des différents services voire de l'extérieur et connecte des personnes entre-elles (pilotage de processus). 

La place du contrôleur de gestion par différenciation :

- management

Le contrôleur de gestion ne gère pas d'équipe en direct, mais du fait qu'il est amené à piloter des processus (question fréquente : comment dois-je enregistrer ma commande, mon OF ? Dans quel cost center ? dans quel compte ? A quelle catégorie je l'affecte ?), il est amené à encadrer de façon transversale. Cette pratique est d'autant plus vrai que la tendance est à une implication de plus en plus forte des opérationnels au processus de régulation. Ce qui d'ailleurs crée aussi un frein au travail du contrôleur de gestion : Les opérationnels, moins impliqués dans la stratégie d'entreprise, ne manqueront pas de comptabiliser le temps passé à ce genre d'exercice, autant d'énergie qu'ils auraient pu passer à régler "leur" travail, "leur" affaires !

Cependant, il ne doit pas non plus se substituer aux managers directs, à qui il délivre en premier lieu le résultat de ses analyses. Cependant, étant amené à mesurer les performances de chaque entité de l'entreprise, le contrôleur prend sa part de responsabilité dans la mobilisation des équipes.

- comptabilité

Le contrôleur prend de plus en plus de distance avec la comptabilité. La valeur ajoutée de son travail ne se fera pas sur le plan des connaissances et des pratiques comptables, mais sur la validation de la cohérence des informations. Cependant, il sera souvent amené à en valider le contenu, par la révision comptable (audit financier), de façon à garantir que les comptes donnent une image fidèle de l'entreprise. Mais dans ce cas là, il se place uniquement sur des analyses de données "significatives".

- audit

Le contrôleur de gestion doit consacrer une part de son temps à l'analyse de processus (cf analyse systémique qui s'intéresse aux interactions et aux réseaux), ce qui l'amènera d'ailleurs à être moteur dans l'évolution des systèmes d'information. Contrairement à l'auditeur qui fera une analyse ponctuelle avec comme objectif de résoudre un dysfonctionnement ou de garantir la validité des procédures en place, le contrôleur veille d'abord à la bonne application des règles de l'entreprise.

tendances :
- la réapparition du "Budget base zéro" : On ne reconduit plus. On examine les hypothèse selon les stragéies

- le contrôleur de gestion doit encadrer des processus de mise en place de systèmes d'information (ERP) en partenariat avec les responsables informatiques,

- l'importance que prend le facteur humain (tendance amorcée dès le début des années 2000),

- l'arrivée du benchmarking (interne ou externe) avec obligations pour le contrôleur de gestion de valider ses hypothèses (attitude collaborative) à partir des méthodes utilisées par d'autres services, voire d'autres entreprises.
Note : L'outil de travail est toujours Excel mais aussi de plus en plus un logiciel spécifique pour le reporting.